Plusieurs études font état du mécanisme au niveau du cerveau associé à la douleur. Une étude se révèle ainsi : 100 personnes s’installent sur une chaise et une aiguille calibrée pénètre sur le bras des sujets à la même profondeur.
Un électro-encéphalogramme est placé sur la tête des sujets afin de capter l’activité neuronale durant l’expérience de douleur. Un questionnaire est rempli par les sujets, demandant qu’ils expliquent leurs états émotionnels, psychique et physique avant-pendant et après l’expérience de la stimulation douloureuse.
Certains ont indiqué que la douleur était de 3/10 et d’autres 8/10 bien que la stimulation nociceptive fût identique pour tous. Et malgré la différence évidente, 3/10 versus 8/10, la science a prouvé que les deux ont raison. Ainsi, la différence entre ceux-ci réside dans l’absence ou la présence du facteur émotionnel relié à l’expérience de recevoir une piqure.
Par définition, la personne vivant des émotions (exemple la peur des aiguilles) aura un input neuronal accru au cerveau versus la personne n’étant pas émotif face à l’expérience, càd que la zone du cerveau qui analyse la douleur ressentie est la même région que la convergence émotionnelle (quand je vis une émotion, j’ai plus d’activité électrique au cerveau et cette suractivité converge dans la zone interprétant la douleur).
Par conséquent, si je reviens à quiconque vivant une douleur (quelle qu’elle soit), il ou elle ressentira et vivra plus de douleur comparativement à une personne n’étant pas émotivement impliquée en lien avec ladite douleur. En respirant mieux, en se changeant les idées ou en mettant le focus sur un élément qui me procure de la joie et satisfaction, j’évite d’accroître le facteur émotionnel attaché à la douleur et par le fait même, je ressens moins de douleur…